Articles

Si vous êtes intéressé par la psychanalyse, vous pouvez lire ici quelques articles de Juliana en français.


L’HOLOPHRASE: LE TERRAIN LIMITE DE LA PSYCHANALYSE

Le présent travail a pour objectif d’éclaircir la conception de l’holophrase d’après la théorie lacanienne. Le thème abordé dans cette recherche comprend différentes situations cliniques de la psychose, du phénomène psychosomatique et de la débilité qui sont trois situations possibles de l’apparition de l’holophrase. Grâce à cela, Lacan (1964) souligne la difficulté de faire émerger le désir du sujet et d’établir le transfert dans le contexte analytique. C’est pourquoi, il s’agit d’un thème pertinent pour la clinique du désir dans la psychanalyse. Afin de développer cette recherche, il a été nécessaire de passer par l’origine du terme « holophrase » dans la théorie linguistique, sur laquelle Lacan a pris appui pour élaborer certains concepts de la psychanalyse. Pourtant, ce phénomène présente un échec, au niveau symbolique, qui sera approfondi au cours de ce travail. En conclusion, cette recherche montrera le pari de l’analyste pour un sujet de l’inconscient. Cela signifie que, malgré la difficulté portée à ce phénomène, le désir de l’analyste peut agir en faveur d’une sorte de métabolisation de la jouissance hors symbolique et ainsi repenser les jouissances du sujet face à la théorie lacanienne.  


LE SYMPTÔME AU PIED DE LA LETTRE

En 1977 (p. 26), Lacan disait que « Freud n’avait que peu d’idées de ce que c’était que l’inconscient ». Dans la mesure où le symptôme est, selon Freud, une formation de l’inconscient, qu’est-ce qu’un symptôme pour Lacan? Quelles transformations des concepts psychanalytiques de l’enseignement de Lacan ont pu provoquer un changement dans la notion de symptôme? Cet article présente une étude du changement de ce concept dans l’œuvre de Lacan, en prenant surtout appui sur le séminaire « R.S.I ».

L’article a été présenté à l’École Doctorale Recherche en Psychanalyse de l’université Paris Diderot en juin 2018 comme faisant partie des conférences de « Lacan dans ses derniers séminaires ».

LA MALADIE DE LA MENTALITÉ DE LACAN: UN DIAGNOSTIC ORIGINAL DE L’ORDINAIRE

La « maladie de la mentalité » est l’un des diagnostics originaux de Lacan qu’il donne au cas de Brigitte B. au cours de l’une de ses présentations de malades à l’hôpital Sainte-Anne. Le diagnostic est à la fois original et ordinaire si nous considérons la conception de Jacques-Alain Miller. En admettant que Lacan a dépassé le père et son défaut métaphorique avec les problèmes des nœuds, nous essayons de repérer les possibilités de diagnostic d’une maladie originale : la maladie de la mentalité.


Nous parlons tous une langue étrangère au niveau de l’inconscient

Colette Soler